Sélectionner une page

D’après le rapport sur l’État de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde qui a été publié en 2018, le nombre de personnes sous-alimentées dans le monde ne cesse d’augmenter. En tout, 821 millions de personnes souffraient de la faim en 2017. Ajoutons à cela la malnutrition, qui ce traduit par plusieurs anomalies allant des retards de croissance chez les enfants à l’obésité chez les adultes. Au cours de cet article nous dresserons avec Life ONG un bilan sur cette situation qui menace la santé des millions de personnes dans le monde.

Des centaines de millions de vies sont en jeu

La faim ne cesse d’augmenter dans le monde, et ce, depuis les trois dernières années. D’ailleurs, la situation s’aggrave de plus en plus en Afrique, en Amérique du Sud ainsi que dans certaines régions de l’Asie. Ce qui signifie qu’il faut fournir plus d’efforts pour atteindre l’objectif Faim Zéro fixé par l’ONU et qui consiste à mettre un terme à la faim et à la malnutrition d’ici 2030. Mais avant de réagir, il faut tout d’abord comprendre pourquoi ces populations souffrent-elles de la faim ?

Pourquoi ces populations souffrent-elles de la faim ?

  1. La sécheresse : lorsque ce phénomène se produit dans les pays pauvres, il peut avoir des conséquences néfastes sur l’alimentation, car les agriculteurs de ces pays n’ont pas de réserves d’eau, pour la simple raison qu’ils manquent de moyens pour protéger leurs récoltes des aléas de la météo. Ajoutons à cela que les agriculteurs des pays concernés ne produisent pas suffisamment. En France, un hectare de céréales produit quatre tonnes de grains, voire plus, tandis qu’au Mali la production ne dépasse pas les 440 kgs. Pire encore, dans les pays pauvres, les machines n’ont pas encore remplacé les animaux pour cultiver les champs et transporter les récoltes. Sans oublier que les systèmes d’irrigation sont également peu développés. De plus, les agriculteurs ne disposent pas d’assez de moyens pour investir en engrais qui permet de produire plus, avec moins de pertes.
  2. L’accès à l’eau potable : dans les régions qui sont peuplées et surtout caractérisées par les inégalités de ressources, l’accès à l’eau potable peut être compliqué. Dans les milieux ruraux, les techniques d’arrosage sont peu développées voire primitives. Ajoutons à cela que la construction de nouveaux réseaux peut être très coûteuse. Parfois à cause de la mauvaise qualité des matériaux et du manque d’entretien du réseau, les tuyaux se percent et d’importantes quantités d’eau potable se perdent avant même d’arriver au robinet. En ce sens, Life ONG s’engage à collecter des dons pour mettre en place des structures d’assainissement dans les régions les plus défavorisées.
  3. De la malnutrition à la suralimentation : sur notre planète, au moment où certains meurent de faim, d’autres meurent d’obésité et de la suralimentation trop salée et trop sucrée.

Ce qui signifie qu’il faut que nous agissions tous ensemble afin de repenser globalement ce que l’on consomme.