Le 29 juillet dernier marque le jour du dépassement de l’année 2019. Mais qu’est-ce que cela veut dire ? Cela signifie symboliquement, qu’à partir du 29 juillet, la population mondiale utilise plus de ressources que ce que la Terre est capable de produire au cours d’une année. Par conséquent, on peut affirmer que nous vivons à crédit durant le reste de l’année en épuisant toujours plus les ressources naturelles disponibles sur notre belle planète bleue. Retour et explications de ce phénomène écologique alarmant avec Life ONG.
Depuis quand parle-t-on du jour du dépassement ?
C’est à partir du début des années 1980 que l’humanité a commencé à vivre à crédit des ressources dont on dispose sur Terre. D’après les estimations, en 1979, le jour de dépassement avait lieu aux alentours du 29 décembre. Cette date correspondait alors presque parfaitement à la consommation annuelle de la population mondiale. Par ailleurs, les émissions de gaz à effet de serre étaient équivalentes à ce que la planète était en mesure d’absorber au cours d’une année. Malheureusement, cela signifie également que, depuis plus de 40 ans, nous consommons plus de ressources que celles produites naturellement par la Terre en un an. Et cette situation s’est particulièrement dégradée au cours de ces 20 dernières années, où le jour du dépassement aurait reculé de plus de 2 mois sur cette période.
Une date de plus en plus prématurée
En 2018, le jour du dépassement a été calculé au 1er août. Cette année, nous avons atteint cette même limite le 29 juillet. Le constat est alors très simple : nous épuisons toujours plus de ressources, malgré les nombreux avertissements communiqués par les ONG environnementales et les institutions internationales. Cela se rapporte directement à notre façon de vivre, de manger et de circuler. En effet, nous mangeons plus de ressources que celles produites par les océans, nous consommons plus de bois que celui produit par les forêts, et surtout, nous générons plus de gaz à effet de serre que ce que nos sols sont en mesure d’absorber. En définitive, tous ces éléments contribuent fortement au réchauffement climatique global de notre planète.
Comment agir face à cette situation alarmante ?
Ces dernières années, de nombreux sommets internationaux à but écologique ont été organisés. On mentionne fréquemment la COP21, ayant eu lieu à Paris en 2015. Lors de cette réunion internationale, des constats ont été faits et des mesures ont été prises. Pourtant, le changement depuis cette date est loin d’être radical. Ces mesures concernent essentiellement notre émission de gaz à effet de serre, liée à notre mode de vie basé sur une circulation dense, utilisant des moyens de locomotions polluants et peu respectueux de l’environnement. Réduire nos émissions de gaz à effet de serre est un objectif que nous devrions tous envisager sérieusement car d’après les objectifs fixés par l’Union Européenne, les citoyens européens devraient réduire par deux leurs émissions de gaz à effet de serre avant 2030. Dans le cas contraire, la situation climatique et environnementale sur le continent européen deviendrait plus que critique.
D’après les estimations, il faudrait actuellement 1,75 planète pour subvenir aux besoins de la population mondiale. Or nous ne disposons toujours que d’une seule et même planète, alors il est grand temps d’agir en faveur de l’environnement et de prendre des mesures sérieuses et concrètes afin de limiter les dégâts que nous causons quotidiennement à notre belle planète bleue.