On dénombre actuellement 17 pays en situation d’extrême urgence face à la pénurie d’eau croissante au sein de leurs territoires. Parmi ces pays, on compte essentiellement des pays du continent africain et du Moyen-Orient tels que la Jordanie, l’Iran ou encore l’Érythrée, mais l’Inde est également gravement touchée par ce phénomène dramatique. Cette pénurie entraîne des graves conséquences, on parle alors de stress hydrique. Mais de quoi s’agit-il ? Quelle va être l’évolution de ce stress hydrique dans les années à venir. L’organisation Life ONG fait le point et nous dévoile les informations essentielles à connaître à ce sujet.
Qu’est-ce que le stress hydrique ?
Le stress hydrique se produit lorsque sur une période donnée, la demande en eau est supérieure à la quantité d’eau disponible, ou bien que la qualité de cette eau rende son exploitation impossible. D’après les rapports de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la situation de stress hydrique est confirmée lorsque la disponibilité en eau par habitant est inférieure à 1 700 m3 d’eau chaque année. La consommation d’eau variant selon les continents, ce sont 250 litres d’eau par jour et par habitant en Amérique du Nord, 100 à 230 litres en Europe, 150 litres pour un Français et moins de 10 litres en Afrique Subsaharienne.
A l’échelle mondiale, on assiste à ce phénomène dans différentes régions, ce qui dégrade non seulement la qualité de vie des populations mais aussi leur environnement.
Quelles sont les conséquences du stress hydrique ?
D’une part, on observe une surexploitation des ressources disponibles en eau, ce qui accélère leur assèchement. D’autre part, la pollution de l’eau douce s’accroît, ce qui entraîne une baisse de la qualité des ressources disponibles. De plus, ce manque d’eau impacte gravement la faune et la flore, ce qui entraîne un assèchement des terres mais aussi la mise en danger de certaines espèces animales et végétales.
Quelles solutions pour éviter une pénurie d’eau ?
A travers le monde, plusieurs solutions sont mises en place afin de pallier le manque d’eau qui risquerait de toucher près de la moitié de la population mondiale d’ici 5 ans. Tout d’abord, on éduque les populations et les industries afin de réduire le gaspillage. Par ailleurs, des processus de traitement des eaux usées et de désalinisation de l’eau de mer sont des solutions de plus en plus exploitées. Néanmoins, des efforts à plus large échelle devront être fournis dans les années à venir pour éviter une situation de crise mondiale.