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Les maladies liées à l’eau constituent un problème majeur de santé publique dans le monde. Les populations africaines sont les plus touchées faute principalement d’une absence de dispositifs pour son traitement (stations d’épurations, systèmes d’élimination des eaux usées). Les maladies véhiculées sont donc intrinsèquement liées à la pauvreté. Quelles sont ces maladies ? Comment les individus sont-ils contaminés et qui sont-ils ? Quelles actions sont envisageables face à cette menace ?

Schistosomiase, malaria, choléra…

Chaque année, on estime que les maladies liées à l’eau causent près de 5 millions de décès. On peut opérer à une classification de celles-ci selon deux facteurs : la qualité de l’eau directement, la stagnation de l’eau qui entraîne invariablement la concentration de mouches et moustiques porteurs de maladies.

Une qualité d’eau menacée par une multiplicité de déchets…

Les déchets qui vont nuire à la qualité de l’eau sont d’origines animale, humaine ou industrielle et chimique. Par un simple contact avec une eau contaminée, les populations peuvent contracter un grand nombre de maladies graves et souvent mortelles. Les plus touchés sont souvent les femmes, les personnes âgées et les enfants. Chaque année 1,8 millions d’enfants meurent de maladies hydriques… et 600 000 d’entre eux ont moins de 5 ans précise Life ONG.

Les bactéries présentent dans une eau de piètre qualité sont responsables d’infections et maladies comme le choléra, des hépatites, la polio ou encore l’arsenicisme (par une consommation d’eau riche en arsenic sur une période assez longue).

… Et des mouches et moustiques en eaux stagnantes

Nous savons que les eaux stagnantes sont un milieu favorable à la prolifération des moustiques et de certaines mouches porteuses de maladies. Maladies ensuite transmises à l’homme par la piqûre d’un moustique femelle comme c’est le cas pour le paludisme, qui tue plus d’un million de personnes chaque année. En deuxième position, la schistosomiase touchant près de 76 pays, dont la majorité sont africains (Chiffres de l’OMS). Les signes de la contamination sont par ailleurs progressifs : la maladie commence par des démangeaisons cutanées puis une forte fièvre, des douleurs musculaires et de la toux après quelques mois. En l’absence de traitement, la schistosomiase peut conduire à une hépatomégalie et splénomégalie.

Quelles actions concrètes pour protéger contre les maladies hydriques ?

Pour agir contre les ravages des maladies hydriques, la prévention a apporté certes une amélioration en promouvant des gestes d’hygiènes simples aux populations menacées mais n’est pas suffisant. Une aide supplémentaire doit être apportée par les organisations étatiques, les ONG et autres associations. En effet, la construction de projets d’assainissement demeure une solution indispensable. Elle rend possible l’accès à l’eau potable, aux toilettes et à l’hygiène. C’est l’engagement de nombreux acteurs comme Life ONG qui procède grâce aux dons à l’installation de puits améliorés et sanitaires à travers le globe.